Le Secrétaire Général de l’ONU, Exc. Antonio GUTERESS, le Premier Défenseur des victimes de la torture dans le monde , il s’insurge contre l’impunité des auteurs des actes de torture et les systèmes politiques et juridiques qui les encouragent. AUDF ONG compatit à la souffrance de toutes les victimes de la torture connues et inconnues, en RDC. Elles ne sont pas oubliées par ceux et celles qui ont des coeurs.
Découvrir les Observations et recommandations du Comité contre la torture adressées à la RDC. Elles doivent être vulgarisées, connues de tous et toutes et mise en oeuvre par le Gouvernement/Parlement/ Cours et tribunaux civils et militaires et les Parquets qui y sont attachés avec l’intervention de toutes les Institutions nationales publiques et privées nationales et internationales.
Les experts de l’ONU alertent sur le fait que la COVID-19 exacerbe le risque de mauvais traitements et de torture dans le monde entier.
GENÈVE (26 juin 2020) – À l’occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la
torture, les mécanismes anti-torture* de l’ONU avertissent de manière unanime que la pandémie de
COVID-19 conduit à une escalade de la torture et des mauvais traitements dans le monde entier, et que les survivants de la torture sont particulièrement en danger d’être infectés par ce virus mortel, en raison de leur situation vulnérable.
Les personnes privées de liberté, déjà soumises au risque de traitements cruels, inhumains et
dégradants derrière les barreaux et dans d’autres espaces confinés, sont maintenant confrontées à
une nouvelle menace. À la mi-juin 2020, plus de 78 000 prisonniers avaient contracté le COVID-19
dans 79 pays, et au moins 1 100 personnes sont mortes de ce nouveau virus dans les prisons de 35 pays**. Malheureusement, ces chiffres ne sont pas définitifs.
Dans ces circonstances critiques, les experts anti-torture de l’ONU ont souligné la situation de vulnérabilité particulière des personnes en détention ou confinées dans des espaces fermés, où la distanciation sociale est pratiquement impossible. Ils ont également alerté sur les antécédents
médicaux défavorables des détenus, qui ont contribué à une propagation rapide de la COVID-19, avec des conséquences potentiellement mortelles.
“Les gouvernements ont plus que jamais le devoir de garantir la sécurité de toutes les personnes privées de liberté. En termes de soins de santé, les détenus doivent bénéficier du même standard de soins que celui disponible pour la communauté en général, y compris l’accès au dépistage du virus et à des traitements médicaux”, a déclaré le Dr Jens Modvig, président du Comité contre la torture.
“Toute personne privée de sa liberté devrait être examinée en privé, au moment de son ‘admission
dans un lieu de détention ou de confinement, par du personnel médical indépendant, afin d’être dépistée contre les maladies contagieuses et les signes de mauvais traitements”.
Dans de nombreuses régions du monde, il aurait été fait un usage excessif de la force pour faire respecter les couvre-feux et les règles de distanciation sociale. Les experts ont averti que de telles actions pourraient être considérées comme de la torture ou des traitements inhumains ou dégradants.
Les experts ont en outre souligné que la documentation indépendante des conditions matérielle et des conditions de vie des personnes privées de liberté, ainsi que le contrôle de l’usage de la force par les forces de l’ordre sont des outils indispensables pour la prévention de toutes lesformes de mauvais traitements, et doivent par conséquent toujours faire partie de la réponse globale apportée à la crise du COVID-19.
“Le contrôle des lieux de privation de liberté par des organismes indépendants, tels que les Mécanismes Nationaux de Prévention (MNP) reste une garantie fondamentale contre la torture et les mauvais traitements. L’accès aux lieux de détention doit être garanti par les gouvernements”, a
déclaré Sir. Malcolm Evans, président du Sous-Comité pour la prévention de la torture. “Les États devraient réduire la population carcérale en recourant davantage aux alternatives à la détention préventive et à l’incarcération, au profit de mesures non privatives de liberté existantes. Lire la suite :