La corruption est un grand obstacle à la réalisation des droits humains. Le Secrétaire Général de l’ ONU, Exc. ANtonio Guterres a dit : « Il est particulièrement important de renforcer les capacités des commissions nationales de lutte contre la corruption et les efforts en matière de poursuites judiciaires. Les gouvernements peuvent également renforcer les efforts de lutte contre la corruption en veillant à l’indépendance du système judiciaire, à une société civile dynamique, à la liberté des médias et à une protection efficace des lanceurs d’alerte ». ( Lire ici )
Avec les événements actuels de corruption des Sénateurs élus, la question de savoir comment lutter contre la corruption se pose avec acuité. Au-delà le phénomène grave de corruption , la classe politique de la RDC participe à des situations politiques confuses. La réunion inter- institutionnelle présidée par le Président de la République , Exc. Felix TSHISEKEDI, devant le Président de la CENI, trois recommandations ont été formulées :
1 Suspendre l’installation des Sénateurs élus
2 Suspension de l’élection des Gouverneurs
3 Le Procureur doit ouvrir des enquêtes pour aboutir à la sanction des corrompus et des corrupteurs.
Dans le Communiqué du Front Commun pour le Congo (FCC) du 18 mars 2019, il rejette en bloc les mesures de la Réunion interministérielle.
Faut- il aussi signaler que la base de l’UDPS monte aux créneaux et a créé des dégâts notamment la mort d’un Policier et destruction des biens des Députés provinciaux accusés de corrompus.
La corruption est un mal très mal ressenti par les congolais qu’il faille l’éradiquer pour un avenir meilleur pour tous les congolais et non pas seulement les acteurs politiques enrichis par la corruption et prêt à corrompre tout le monde.