Deux journalistes français ont été tués au Mali, le 2 novembre 2013. Il s’agit de Ghislaine Dupont et Claude Verlon. L’ Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies avait adopté en 2013 une résolution proclamant le 2 novembre de chaque : Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.
A l’occasion de la célébration de cette journée, Madame IRINA BOROKOV a présenté des statistiques accablantes soit de 2006 à 2016, pas moins de 930 journalistes ont été assassinés. Rien qu’en 2016, 102 journalistes ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions. Dans plus de neuf cas sur dix, les auteurs de ces crimes ne sont jamais traduits devant la justice. Elle a recommandé à l’ONU et tous les partenaires (Organisations internationales régionales, les Cours et Tribunaux, les médias, les Organisation de la Société civile, les universitaires et les privées) que justice soit rendue pour chaque journaliste assassiné car il faut honorer leur mémoire. C’est une exigence du renforcement l’Etat de droit et la bonne gouvernance ainsi que la mise en œuvre du 16 ° Objectif du Développement Durable (ODD) qui est faveur de la paix, de la justice et d’institutions efficaces ».
En RDC, selon le Rapport de Journalistes En Danger (JED), il a relevé environ 121 cas de menaces aux journalistes au courant de l’année 2017.
Comment mettre fin à l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes, en RDC se posent plus d’une personne. La question est mal posée. Que chacun personnellement ou en groupe, dans son travail, de manière permanente ou à titre occasionnel de mande comment s’empêcher de porter atteinte aux droits des journalistes et que peut-il faire pour contribuer à la lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes ?