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Alliance pour l'Universalité des Droits Fondamentaux

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La liberte de presse en RDC : ouverture des medias et liberation de Serge KABONGO

ByAudf Ong

Mai 7, 2017

La liberte d’expression est en souffrance et voire menacee. L’ AUDF joint sa voix a celle d’autres ONG et institutions pour demander l’ ouverture des Chaines de radio et television fermees. En effet , certains medias  sont fermees et en souffrance avec toutes les consequences telle la privation du droit a l’information et le chomage force pour quelques compatriotes oeuvrant dans ses chaines notamment Jua, Nyota, La Voix du Katanga, Mapendo, RFI et le journal C-News. ( Lire UNPC  ,     ACAJ et  OLPA )

La detention  de l’editeur Serge KABONGO depuis le 6 janvier 2017 pour rien est aussi preoccupante d’autant plus que arrete dans les conditions frisant l’enlevement sur plainte de la Societe Nationale d’Assurance (SONAS) du fait de la  denonciation de la mauvaise gestion par l’ ADG Carole AGITO dans le Journal Metro News de Monsieur KABONGO Serge par  un Correspondant particulier du journal et ce , en violation de la loi  96-002 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse du  22 juin 1996 qui précise à l’Article  28  que  : ” Sont pénalement responsables, à titre principal, des délits de presse, dans l’ordre suivant: 1. l’auteur de l’article; 2. à défaut de l’auteur, le directeur de la publication ou l’éditeur; 3. l’imprimeur, lorsque ni l’auteur, ni le directeur de la publication, ni l’éditeur ne sont connus”.    Actuellement le dossier est pendant au Tribunal de paix de Kinshasa Gombe bien que le Journaliste ait ete prive le droit d’etre entendu devant son Conseil sur Proces verbal au niveau du Parquet General pres la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe. La Charte africaine des droits de l’homme , la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples ainsi que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples demandent a tous les Etats africains d’abolir l’infraction d’imputation dommageable mise a charge de Serge KABONGO en violation flagrante de la procedure exigee par la loi precitee. Au nom de l’independance du pouvoir judiciaire et de la liberte d’expression, il y a lieu d’esperer sa liberation…  ( Lire Declaration de REPRODEV du 22 fevrier 2017).

 

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