La CENCO pour finaliser l’Accord politique du 31 décembre 2016, elle prend tout son temps, selon les humeurs des acteurs politiques congolais. Ils ont mérité des éloges de toutes parts pour avoir entre eux congolais signé un Accord politique le 31 décembre 2016.
Nombreux de congolais et congolaises attendaient l’Accord comme on attend la fumée blanche au Vatican (Sixtine). Il fallait attendre dans la mesure où cet Accord est déterminant pour la paix , la sécurité et les droits de l’homme , au courant de l’année 2017, en RDC. On se rappellera que la CENCO avait menacé de rompre sa médiation et promit de recourir à la Face B.
Ils sont là encore avec leurs bons offices salutaires pour l’ État congolais et toute sa population. Tout le temps avec tous les reports est la conséquence des discussions autour des animateurs du Conseil National de Suivi de l’Accord, la composition du Gouvernement ainsi que le mode de désignation du Premier Ministre.
Tant que la crise actuelle ayant nécessité un Accord est le fait de la gestion du pouvoir politique après les échéances électorales prévues par la Constitution, le bras de fer entre les différents et entre les personnalités , à l’interne de chaque camp sont prévisibles mais il faut de la hauteur et surtout comprendre que des milliers de congolais sont pris en otage parce que tel ou tel autre estime qu’à tout prix, il ne peut rater ou il ne peut pas perdre les avantages qu’on trouve en gérant le Pouvoir politique, en Afrique.
Monsieur Vital Kamerhe, Président de l’UNC n’a-t-il pas raison lorsqu’il déclare que : « Nous ne pouvons pas comprendre que nous puissions prendre beaucoup de temps pour discuter de nos positionnements personnels alors que l’accord lui-même nous a pris trop peu de temps et c’était la partie la plus importante. Pour terminer le dialogue, il faut d’abord la bonne foi ».
La Société civile et les femmes semblent être écartées de tous les débats , le gâteau étant petit à partager entre les Acteurs politiques bien que certains acteurs de la Société civile s’éloignent de la base(la population) et s’accroche à la quête du pouvoir aux côtés des politiciens, si pas à la conquête du pouvoir!
La CENCO s’est voué corps et âme pour finaliser le processus de l’Accord du 31 décembre 2016 mais l’on peut déjà se poser quelques questions optimistes et sceptiques faut-il signaler que des Actions sont introduites à la Cour constitutionnelle pour attaquer l’ Accord par certaines personnalités de la Majorité Présidentielle , en leur nom propre ou au nom de leur propre Parti politique.
Ce retard, pour signer les Arrangements particulier, peut-il augurer un avenir meilleur pour appliquer l’Accord du 31 décembre 2016 qui fait un corps avec les Arrangements attendus ?
Quelle est la solution au cas où l’absence de volonté d’un compromis pour gérer la Transition et organiser les élections au plus tard , en décembre 2017 se manifestait, de manière têtue?
A suivre.