La problématique de la liberté de réunions et de manifester à la surface. La Police a annoncé l’interdiction des manifestations pacifiques et d’aucun se posent mille et une questions. C’est une des priorités de notre parement pendant la législature pour que tout un chacun se soumette à la loi, dans notre Etat démocratique et de Droit. Arrêter une personne qui exerce un droit garanti est une arrestation arbitraire. L’ article 26 de la Constitution de la RDC dispose que : “La liberté de manifestation est garantie. Toute manifestation sur les voies publiques ou en plein air, impose aux organisateurs d’informer par écrit l’autorité administrative compétente”. En plus, les normes internationales relatives auxdits de l’homme garantissent aussi le droit aux manifestations spontanées. Dans un autre angle, ils a ce devoir pour tout citoyen de. respecter l’ordre public, les droits d’autrui et les bonnes moeurs.
Pour une manifestation pacifique, sans troubler l’ordre public, l’arrestation n’apporte aucun gain mais au contraire détruit l’image d’un Etat de droit et respectueux des droits humains. 8 activistes qui manifestaient devant le parlement arrêtés vendredi 26 juillet vers 23H00 et libérés vers 16H00 au sous-ciat de la police en face du jardin botanique (UPI). Il s’agit de Maniks kateba, Caleb Tshimanga, Tresor Mulopwe, Delorme Mposho, Guylain Nguza, Oscar Lukusa, Terry Tshimanga et Ludovic kalengayi. Plusieurs voix se sont levées pour demander leur libération. L’ état de santé de Oscar LUKUSA s’était détérioré et il était conduit à l’hôpital. Pour quoi la privation de liberté? Apparemment, empêcher d’exprimer leur opinion quoi que défavorable à certains candidats. Là où il y a le vouloir vivre ensemble et là où tous les droits de l’homme sont à la portée de tous, il y a lieu d’éviter facilement des désagréments. Rester un droit n’écoute pas à l’Etat plus cher que de violer les droits des citoyens.
Le droit à la liberté de réunion t de manifestation sera une des priorités de cette législature d’autant plus que le problème de la conservation d’un pouvoir menacé et contesté de dépasser le délai constitutionnel ne se pose plus. Une Loi ( Proposition de Loi Sesanga) a été adoptée par les deux Chambres du Parlement passé, une des solutions serait de publier cette Loi au journal officiel quitte à voir la possibilité de l’amender.