• ven. Nov 22nd, 2024

Alliance pour l'Universalité des Droits Fondamentaux

Alliance pour l'Universalité des Droits Fondamentaux

Le Niger et la Guinée-Bissau déposent la déclaration de l’article 34(6) du protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples

ByAudf Ong

Nov 5, 2021

Pour l’Alliance pour l’Universalité des Droits Fondamentaux “AUDF ONG” , l’Acte posé par les deux Etats est louable et démontre le respect des peuples par les Etats qui reconnaissent à leurs populations le droit de recours à la justice et à toutes les instances pour faire respecter leurs droits violés. Un bon exemple à suivre par tous les Etats africains tant ceux qui ont retiré leur déclaration que ceux qui ne l’ont jamais déposé. A découvrir le message de la Coalition pour la Cour africaine en dessous et nous allons revenir sur cette question importante

Le Niger et la Guinée-Bissau déposent la déclaration de l’article 34(6), une occasion momentanée qui devrait inspirer d’autres États membres de l’UA

La Coalition pour la Cour Africaine félicite le Niger et la Guinée-Bissau pour avoir déposé la déclaration stipulée à l’article 34(6) du Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples portant création de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (le Protocole de la Cour Africaine).

Cette évolution témoigne de l’interminable besoin de protection des droits fondamentaux de l’homme et des peuples et constitue une grande réussite pour la Cour africaine, dont les efforts constants pour s’engager dans un dialogue constructif avec les États membres de l’UA rafraîchissent enfin l’arène de la protection des droits au niveau continental.

Nous tenons à encourager vivement dans cet esprit les autres États membres de l’UA qui n’ont pas encore ratifié le Protocole de la Cour africaine, ou qui l’ont ratifié mais n’ont pas déposé la Déclaration, et ceux qui se sont retirés de la Déclaration de l’article 34(6), à s’inspirer des mesures prises par le Niger et la Guinée Bissau, et à prendre les mesures nécessaires pour permettre à leurs citoyens d’accéder directement à la Cour africaine.

Laisser un commentaire