Des contestations à un coup d’Etat au Mali. La situation est préoccupante. Des appels au retour de l’Etat de Droit et condamnations du coup d’Etat. L’Afrique n’a pas encore décollée ou l’Afrique est mal partie.
Après multiple manifestations au Pays, une partie de la population se réjouit du départ du Président et le putch calme. Un changement est vivement souhaité au Mali. Mais hélas . On peut se demander de la légitimité de cet acte.
AUDF ONG regrette cet acte subversif et en appelle à la prise de position commune de l’UA et des Communautés économiques régionales africaines d’une part et d’autre part aux dirigeants, il est recommandé de renforcer l’ Etat de Droit en ratifiant massivement et/ ou en appliquant la CHARTE AFRICAINE DE LA DEMOCRATIE, DES ELECTIONS ET DE LA GOUVERNANCE.
L’ Article 23 de la Charte dispose :
Les Etats parties conviennent que l’utilisation, entre autres, des moyens ci-après pour accéder ou se maintenir au pouvoir constitue un changement anticonstitutionnel de gouvernement et est passible de sanctions appropriées de la part de l’Union:
- Tout putsh ou coup d’Etat contre un gouvernement démocratiquement élu.
- Toute intervention de mercenaires pour renverser un gouvernement
démocratiquement élu. - Toute intervention de groupes dissidents armés ou de mouvements rebelles pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.
- Tout refus par un gouvernement en place de remettre le pouvoir au parti ou au candidat vainqueur à l’issue d’élections libres, justes et régulières.
- Tout amendement ou toute révision des Constitutions ou des instruments juridiques qui porte atteinte aux principes de l’alternance démocratique.