Le 27 septembre 2018, le Président KABILA s’est exprimé devant l’Assemblée nationale de l’ONU. Après les félicitations lancées à S.E. Guterres Antonio et la Présidente, il a entre autres touché les points sur les réformes de l’ONU en insistant sur le principe de non -ingérence dans les affaires internes des Etats, la compensation pour les Etats qui supportent la pollution et les effets du changement climatique ainsi que l’instrumentalisation des droits de l’homme , au sein de l’ONU. Sur le plan nation , il a évoqué l’irreversibilité des élections prévues le 23 décembre 2018 avec les moyens propres de la RDC pour éviter l’ingérence ” dans les affaires internes” et le retrait substantiel de la MONUSCO. De l’analyse de plusieurs personnes, le message a laissé une grande soif et inquiétude sur le processus de la consolidation de la paix en République Démocratique du Congo notamment par rapport aux élections projetées sans consensus des acteurs sur quelques questions fondamentales comme l’utilisation de la machine à voter ! Pour la consolidation et la paix en RDC, l’ONU et les dirigeants de la RDC devront évaluer les progrès et les lacunes avant d’envisager la fin de cette opération de maintien de la paix dans un environnement précaire!
Si les questions du Droit international méritent une évolution et la compréhension du rôle de l’ONU dans le monde pour la paix, le développement durable, la réalisation effective et universelle des droits de l’homme et la sécurité internationale, il conviendra que par les compétences implicites des Organisations internationales, des Résolutions réajustent la portée des compétences exclusives des États sinon l’ONU et autres Organisations internationales devront jouir d’un droit et devoir d’ingérence humanitaire et autres moyens de dissuasion dans les “États à problème”.
Image RFI