Les acteurs politiques congolais face à une impasse de communication et de la gestion du conflit politique dans lequel le pays est plongé. Point n’est besoin de parler de la crise économique et sociale dans laquelle la majorité de congolaises et congolais se trouvent condamnée ! S’il est vrai que le conflit est un phénomène naturel et les êtres humains doués de raison et de conscience sont appelés à trouver des solutions aux problèmes de la société, dans un esprit de fraternité , il convient pour les acteurs politiques congolais de débloquer la crise politique. Comment ?
http://www.radiookapi.net/2017/03/29/emissions/dialogue-entre-congolais/joseph-kabila-prend-acte-de-la-fin-de-la-mission-de
Par principe , il y a toujours une solution à un problème et il n’y a pas de solution unique , exclusive et magique pour gérer un conflit. Le Dialogue de l’UA avec les bons offices de EDEM KODJO et l’ Accord du 31 décembre 2016 avec les bons offices de la CENCO ont été pressentis , selon les circonstances , comme des solutions au problème réel de la légitimité des dirigeants politiques de la RDC du fait de la non organisation des élections, selon les dates constitutionnelles.
A ce jour, l’Accord du 31 décembre 2016 donne des espoirs aux populations pour oublier le problème des élections passées et pour s’atteler aux élections futures, source de la légitimité de tout dirigeant. Appliquer l’accord , c’est certes la meilleure voie pour la sortie de la crise. Les politiciens sont donc interpellés par la crise politique et surmonter les petites divergences et les voies de violence.
Le Rassemblement en appelle aux manifestations pacifiques. Les libertés publiques sont garanties par la Constitution du 18 février 2006 telle révisée à nos jours. Quelles sont les attentes et les craintes de la Majorité Présidentielle et des Services de sécurité d’une part et d’autre part, quelles sont les plans cachés et les attentes de la population dont le coeur est insondable?
Le Président de la République, garant du fonctionnement des Institutions , si l’on peut le dissocier de la Majorité et de l’Opposition , faut-il observer qu’il avait posé sa candidature aux élections présidentielles de 2011 en qualité de ” candidat indépendant” , il a déjà félicité et coté la CENCO avec la mention Très grande distinction soit 98 pour-cents ! S’étant engagé personnellement débloquer les négociations qui n’échouent que sur les points de désignation du Premier Ministre et du Président du Comité de suivi de l’Accord , il y a lieu d’espérer que sa présence devant le congrès est une solution durable pour la sortie de la crise et un avenir meilleur pour la RDC!
Acteurs politiques de la Majorité Présidentielle et de l’Opposition devraient mettre de l’eau dans le vin et quitter les extrémités de violence étant donné que la violence institutionnelle “carressable” par les gestionnaires du pouvoir et la violence comme stratégie révolutionnaire , qui ne se décrète pas , n’apporte pas de solution plus sure , durable et à moindre cout!