Le Rapport du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme (ici ), le Prince Zeid Ra’ad Al Hussein stigmatise les assassinats perpétrés dans les Provinces issues du grand kasai par les éléments des FARDC, de la Milice Mamuena Nsapu et de la Milice dénommée “Bana Mura”, appuyée par le Gouvernement. Le Rapport est publié sur base des témoignanges des personnes ayant fui le conflit à partir de Kamonia vers l’Angola. découvrir le Rapport:
BCNUDH RDC Rapport sur les témoignages des refugies du Kasai
Les images retracent l’horreur et la tragédie humaine
Enfants , vieillards et femmes qui n’ont rien à voir avec les conflits interethniques se sont retrouvé avec des mains, jambes ou oreilles amputés/coupés… Quelle méchanceté et stratégies de terreur , jadis inconnus ? 
Publication du Rapport prématurée et inopportune
Le Gouvernement a réagi à travers le Ministre de la communication et porte – parole du Gouvernement, Lambert MENDE. Suivre ici : http://www.rfi.fr/afrique/20170805-rdc-kinshasa-doute-neutralite-onu-son-rapport-le-kasai
Le Gouvernement de la RDC a réagi sur la méthodologie du Rapport et craintes de la déstabilisation du Gouvernement congolais (Régime) signalant les enquêtes menées, en RDC par les équipes congolaises et les Experts de l’ONU.
Quant au Haut commissaire aux droits de l’homme, au moment des discussions autour de la création d’une Commission d’enquête internationale et indépendante, il avait dépêché une équipe pour recueillir des informations au près des populations congolaises victimes de ses événements et en fuite en Angola, de la création d’une milice dénommée (Bana mura) différente des éléments officiels de la Garde Républicaine mais appuyés par le Gouvernement … (Lire)
Les enquêtes , il y en aura encore beaucoup et pour longtemps mais quelles actions concrètes du Gouvernement pour sanctionner même sur le plan disciplinaire , judiciaire et humanitaire ( pour les victimes et toutes les populations affectées par ces événements dont plusieurs morts, blessés , déplacés et biens détruits… ) en vue de redonner de la valeur et caractère sacré à la vie humaine? La Cour pénale internationale ne baissera pas non plus les mains dès qu’il y aura des raisons suffisantes d’étayer l’hypothèse des crimes contre l’humanité, crimes de guerre et génocides relevant de la compétence de la CPI…