• mer. Déc 4th, 2024

Alliance pour l'Universalité des Droits Fondamentaux

Alliance pour l'Universalité des Droits Fondamentaux

Quel regard sur les libertés publiques après la Constitution du Bureau définitif de l’Assemblée nationale?

ByAudf Ong

Fév 5, 2021
Source : Radio Okapi

Le Président du bureau définitif de l’Assemblée nationale, Honorable Christophe Mboso N’kodia Pwanga a promis à la population parmi ses objectifs la lutte contre la pauvreté de la population et la promotion d’un état de droit où l’égalité de liberté est garantie à tous. Le Premier Vice-Président, Honorable, de son côté, a promis de soutenir tous les projets et propositions de lois pour la promotion de l’intérêt général. Tous les autres membres du Bureau notamment Hon. Vital Banywesize, Hon Joseph Lembi Libula, Hon Colette Tshomba, Hon Hyacinthe Shisso, Hon Hon Angèle Tabu et Hon Jean-Pierre Kanefu ont tous abondé dans un sens encourageant mais hélas une question fondamentale reste posée par les analystes et Experts qui font le plaidoyer législatif. Est- ce que cette législature empreinte du sceau de l’Union sacrée de la Nation développera la théorie de la législature passée qui était divisée entre l’approche maximaliste et minimaliste des libertés fondamentales et droits humains? Dans une Conférence- débat organisée par l’UNESCO au Pull Man, l’année passée, un Cadre du FCC avait explicité, à l’attention des participants, la raison majeure du retard observé pour l’adoption de certaines lois dont la Loi relative à l’accès à l’information publique. C’ est la fameuse théorie ou approche maximaliste ou minimaliste tendant à donner beaucoup de liberté à la population et restreindre les libertés pour les autres. Dans la majorité des parlementaires de la législature passée, beaucoup de liberté pour la population c’est dangereux parce que la population n’est pas mûre. L’ Union sacrée de la Nation et la législature dont le Bureau du Président Christophe Mboso N’kodia Pwanga, à l’ Assemblée nationale va – t-elle hériter la discussion au sujet de la restriction des libertés publiques à reconnaître à la population à travers des lois dont la Loi de protection des Défenseurs des droits de l’homme, Loi relative à l’accès à l’information publique, Loi sur la dépénalisation du délit de presse, Loi sur les modalités d’exercice de la liberté de manifester?

La question est posée à haute voix et nous y reviendrons car l’Etat de Droit, c’est avant tout des lois justes qui s’imposent à tout le monde. Considérer le peuple congolais comme immature et lui priver indéfiniment des Lois essentielles pour l’instauration d’un Etat démocratique et Etat de Droit respectueux des droits humains et libertés fondamentales, c’est une grosse erreur ! ! Le Président MBOSO , en qualité d’ ancien Ministre des Droits humains et fort de sa participation au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, à la Commission africaine des droits de l’homme… , il peut contribuer utilement, avec tout son Bureau, à la promotion des droits de l’homme et l’adoption en priorité des lois qui pourront démontrer par des actes concrets la bonne volonté exprimée de S.E. M. le Président de la République portée au Sommet de l’Union africaine, d’apporter des innovations dans le domaine des droits de l’homme, changement sur le vécu quotidien des congolais et la redevabilité des Agents publics de la République Démocratique du Congo. HWOK

Laisser un commentaire