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Alliance pour l'Universalité des Droits Fondamentaux

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Amnesty international satisfait d’un monde vers l’abolition universelle de la peine de mort

ByAudf Ong

Avr 21, 2020

Rapport: Exécution et condamnations en 2019. La peine de mort dans le monde en chiffres

L’abolition mondiale à portée de main

Pour la première fois depuis 2011, la région Asie-Pacifique a enregistré une diminution du nombre de pays procédant à des exécutions, ce nombre s’élevant à sept pour l’année 2019. Le nombre de personnes exécutées au Japon et à Singapour a diminué considérablement par rapport à 2018, passant respectivement de quinze à trois, et de treize à quatre.

Pour la première fois depuis 2010, aucune exécution n’a été recensée en Afghanistan en 2019. Des interruptions ont été constatées à Taiwan et en Thaïlande, où des exécutions avaient été recensées en 2018, et le Kazakhstan, la Fédération de Russie, le Tadjikistan, la Malaisie et la Gambie ont continué d’observer des moratoires officiels sur les exécutions.

En outre, plusieurs pays ont pris des mesures positives en vue de mettre fin au recours à la peine capitale.

Le président de la Guinée équatoriale a notamment annoncé, en avril 2019, que son gouvernement présenterait une loi visant à abolir la peine de mort. Des avancées qui pourraient mener à l’abolition de la peine de mort ont également été constatées au Kenya, en Gambie, en République centrafricaine et au Zimbabwe.

La Barbade a également supprimé l’imposition obligatoire de la peine de mort de sa Constitution.

Aux États-Unis, le gouverneur de Californie, État où le nombre de prisonniers sous le coup d’une sentence capitale est le plus élevé, a instauré un moratoire officiel sur les exécutions, et le New Hampshire est devenu le 21e État à abolir la peine de mort pour tous les crimes.

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ABULKAREEM EL-HAWAJ, arrêté à l’âge de 16 ans et condamné à mort le 27 juillet 2016 par le Tribunal pénal spécial pour plusieurs accusations liées à des manifestations antigouvernementales. Le tribunal semble avoir fondé sa décision uniquement sur les « aveux » que le jeune homme a affirmé avoir été contraint de prononcer alors qu’il était détenu au secret et torturé.

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