
La torture est devenue une infraction autonome en République Démocratique du Congo depuis la publication de la Loi criminalisant la torture du 11 juillet 2011. La pratique des actes de torture est récurrente mais la jurisprudence en la matière est très pauvre. On dirait que c’est l’un des crimes ayant le chiffre noir le plus élevé. La RDC a ratifié la Convention des Nations Unies contre la torture. Dans le contexte électoral en cours en RDC, il est intéressant d’observer la justice électorale et les contentieux électoraux en vue d’ éviter que les élections ne soient une occasion pour semer l’insécurité et occasionner plus de violations des droits de l’homme.
L’AUDF ONG plaide pour les libertés publiques mais non à la violence d’où qu’elle vienne ( Majorité Présidenttielle et Oppositions politiques).
Ci-dessous le message posté le 08/09/2018 dans le site de la Radio Okapi :
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) a traduit en justice le vice-premier ministre et ministre des Transports, José Makila Sumanda. Le parti de Jean-Pierre Bemba l’accuse d’avoir séquestré, torturé et détenu illégalement les militants de ce parti lors de son dernier séjour à Gemena.
« Les faits pour lesquels M. Makila est accusé sont en droit considérés comme des actes d’atteinte à l’intégrité physique. Ce sont des actes de tortures et enlèvements, et d’arrestations arbitraires », a décrié vendredi 7 septembre, Daniel Mbau, l’un des avocats du MLC.
Lors d’un point de presse à Kinshasa, il appelle le Procureur général de la République pour qu’une action judiciaire soit déclenchée contre le ministre Makila.
« Que ses immunités soient levées et qu’il soit entendu. Je considère que nous sommes dans un Etat de droit où la règle de droit doit être considérée comme la norme de référence », a rappelé Me Daniel Mbau.
Radio Okapi a tenté en vain d’avoir la réaction du camp de José Makila.
Des accrochages ont opposé, samedi 1er septembre dernier à Gemena les militants du MLC à ceux du Front commun pour le Congo (FCC), faisant sept blessés, selon le ministre Makila. Selon son récit des faits, les partisans de Jean-Pierre Bemba avaient perturbé son meeting qui se tenait à l’aéroport de Gemena.
Les partisans du MLC l’accusaient d’avoir ordonné le débarquement de la délégation du MLC du vol régulier de Congo Airways, qui devrait quitter Kinshasa pour Gemena.