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Alliance pour l'Universalité des Droits Fondamentaux

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DIALOGUE POLITIQUE DE SEPTEMBRE 2016 : 2° Round de la Concertation nationale ou Dialogue inclusif?

ByAudf Ong

Sep 18, 2016

indexLa situation politique de la RD Congo est préoccupante par manque de la convocation des élections dans le délai constitutionnel. C’est la raison principale pour la convocation du Dialogue de septembre 2016 sous la facilitation de Monsieur EDEM KODJO et le Groupe de Soutien à la facilitation. D’aucun se demandent est-ce qu’une solution a été trouvée pour donner solution au problème? Est-ce l’inclusivité a été de mise telle que voulue par l’Ordonnance faisant allusion au Dialogue inclusif et la Résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies?

carte-rdc-26-provincesA commencer par l’inclusivité , pour la Majorité Présidentielle, l’inclusivité ne signifie pas l’unanimité et pour le Rassemblement de l’Opposition qui aurait constater l’auto-exclusion d’autres opposants, il n’ y a pas d’inclusivité et ceux qui participent au Dialogue sont les Alliés de la Majorité. Véritable casse-tête! En tout état de cause, il y a lieu de constater qu’une frange importante de l’opposition n’a pas participé aux décisions prises pour juguler la crise et il faudra respecter leur opinion tendant à constater le manque d’inclusivité dans ce Dialogue dit solution royale au problème de la légitimité après le délai constitutionnel du Président de la République, Monsieur Joseph KABILA KABANGE. Les résolutions prises par les participants au Dialogue peuvent apaiser les tensions et les revendications légitimes de la population et des exclus ou au-exclus au Dialogue.

Quelles sont les résolutions importantes du Dialogue à la hauteur du problème de légitimité sociologique, base importante de tout pouvoir politique étant donné que le peuple est souverain et tout pouvoir émane de lui ?

Avant la solution , il a été constaté qu’il est impossible d’organiser les élections dans le délai constitutionnel et la MP et l’Opposition se sont disputés sur les séquences des élections à organiser soit de la base au sommet soit de la Présidentielle et Législative au local, en fonction de l’expertise de la CENI, l’OIF… Comment peut-on analyser cette logique dans la recherche de solution au conflit?

nangaa-dsc_0008Les parties au Dialogue sont allées vite en besogne et complaisants dans leur analyse du conflit et des solutions proposées parce qu’ils consacrent une jurisprudence malheureuse pour la RD Congo où la non-organisation, par le Président de la République ,des élections dans le respect du délai constitutionnel sera acceptée, tolérée et primée par des concertations et dialogues et voire tout ce que cela coûte financièrement. La moindre de chose serait de discuter sur le caractère délibéré ou pas du non respect du délai constitutionnel plutôt que de banaliser cette question cruciale et utile pour l’avenir de la démocratie. Curieusement, par mépris aux participants au Dialogue et au peuple congolais, la CENI qui devrait être le serviteur fidèle de la population, elle a saisi  la Cour constitutionnelle constitutionnelle pour obtenir prorogation de la date de convocation des élections alors que c’est le problème principal qui est à la base du Dialogue , de la recherche d’un consensus pour gérer le conflit tenant à l’impossibilité d’organiser les élections dans le délai légal. Faut-il rappeler que  la Cour constitutionnelle avait déjà donné sa position tendant à rejeter les actions de la CENI en rapport avec les Avis consultatifs !

A voir de plus près le Dialogue politique tenu sous la médiation de Monsieur EDEM KODJO, on peut constater sans risque d’être contredit que les parties prenantes n’ont été représentatives des opinions marquantes et dominantes par rapport à la crise politique et qu’il y a des graves risques de retomber dans un rétrécissement  plus important de l’espace politique et qu’il faudra un autre rapprochement des acteurs politiques de la RD Congo pour se parler plus clairement , en toute vérité et patriotisme en vue d’adopter des solutions équitables car il ne faudra pas régler seulement la situation actuelle , il faudra aussi le prévenir. Un Dialogue inclusif à format très réduit s’avère encore important et les deux Chambres du Parlement contribueront à l’évolution de la démocratie en RDC en ratifiant la Charte africaine sur la démocratie et la bonne gouvernance pendant cette session de septembre 2016.

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