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Alliance pour l'Universalité des Droits Fondamentaux

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MONUSCO : soutien à 490 femmes victimes de violences sexuelles

ByAudf Ong

Fév 15, 2019


Environ 490 femmes, victimes d’abus et exploitation sexuels commis dans le territoire de Masisi en République démocratique du Congo (RDC), vont désormais apprendre des métiers pour reprendre leurs vies en main, grâce à un projet financé par la Mission des Nations Unies dans le pays (MONUSCO).

projet d’assistance, dont le coût s’élève à 175.000 dollars, a été lancé mardi à Sake, à 27 km à l’ouest de Goma.

Les victimes vont apprendre notamment la coupe, la couture, la pâtisserie ou la culture des champignons pour gagner « dignement » leurs vies.

La directrice exécutive adjointe de l’UNICEF, Fatoumata Ndiaye, a salué « l’ampleur du courage » des victimes à se reconstruire.

Pour sa part, la directrice de cabinet de la Cheffe de la MONUSCO en RDC, Nancee Oku Bright, a mis en garde tout le personnel du système des Nations Unies contre les mauvaises conduites, prévenant que tout acte d’abus sexuel ne restera pas impuni.

« C’est quelques choses qu’on doit arrêter. C’est très important d’arrêter et c’est ça le message. Il faut être puni quand vous faites ça. Et c’est le système qu’on est en train de mettre en place », a-t-elle expliqué.

Egalement présent à cette cérémonie, le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Luitahichirwa, a plaidé pour que le projet s’étende à d’autres agglomérations touchées par cette problématique.

Ce projet « d’assistance aux victimes d’abus et exploitation sexuels » est une initiative de la MONUSCO en collaboration avec une ONG locale, œuvrant pour la défense des droits humains. Il a été lancé en présence des victimes, d’une délégation de l’UNICEF venue de New-York, des représentants de la MONUSCO, du gouvernement provincial ainsi que des chefs coutumiers.

Aussi le projet s’inscrit dans le cadre de la lutte des Nations Unies contre les abus et exploitation sexuelles par son personnel. L’argent provient du Fonds d’affectation spécial de l’assistance aux victimes d’abus et exploitation sexuels, et plus précisément du Japon et de la Norvège. D’autres projets similaires sont en cours de préparation au Libéria et en République centrafricaine.

Source : https://news.un.org/fr/story/2018/05/1013432

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